Les individus dépendants au bronzage sont aussi plus susceptibles d’être accros à l’alcool et à l’exercice et de souffrir de dépression saisonnière, rapporte une étude.
Décrite pour la première fois en 2005 par des chercheurs américains, la dépendance au bronzage, ou tanorexie, ne cesse depuis de retenir l’attention. Selon certaines estimations , cette recherche maladive de rayons ultraviolets pour travailler son hâle toucherait jusqu’à 70 % des utilisateurs réguliers de lits de bronzage, un élément cancérogène pourtant reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)!
Dans une étude publiée le mois dernier dans le Journal of the European Academy of Dermatology and Venereology , un groupe de l’université Yale, aux États-Unis, a voulu vérifier s’il existe des liens entre cette dépendance et d’autres comportements pathologiques, comme la pratique excessive d’activité physique, la consommation abusive d’alcool et la dépendance à la nicotine.
L’étude a été menée à partir d’un groupe de 499 personnes s’était déjà fait dorer au soleil, voire dans un lit de bronzage.
Leur dépendance au bronzage a été évaluée à partir de deux questionnaires en ligne : le modified Cut down, Annoyed, Guilty, Eye-opener (mCAGE), utilisé couramment pour dépister l’alcoolisme, et le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ou DSM.
Comportements addictifs
Sur les 499 répondants, 122 (24,4 %) ont été classifiés comme tanorexiques.