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24 mars 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Des anticorps de patients guéris de la COVID-19 pourraient sauver des vies

Poches de sang et de plasma (sang dépourvu des cellules sanguines). Source: Pixabay

Pour traiter la COVID-19, une ancienne stratégie pourrait revenir sur le devant de la scène : l’utilisation d’ anticorps de patients ayant survécu à la maladie .

Des chercheurs de l’École de santé publique Johns Hopkins plaident pour l’usage de cette technique dans un article paru dans Journal of Clinical Investigation .

Ce procédé existe depuis très longtemps et a fait ses preuves pour d’autres maladies infectieuses (la rage par exemple). Il est testé à chaque nouvelle épidémie, comme ce fut le cas pour celle d’Ebola ou même du SRAS, dans l’espoir de transférer des anticorps protecteurs provenant de patients guéris à des patients infectés. De quoi leur assurer les défenses nécessaires pour lutter à leur tour contre l’infection.

« L’administration passive d’anticorps est le seul moyen d’offrir une immunité immédiate aux personnes vulnérables », expliquent les auteurs. Le traitement pourrait être mis en place d’ici quelques semaines, selon l’auteur principal, l’immunologiste Arturo Casadevall, de l’Université Johns Hopkins.

D’autres essais ont lieu ailleurs dans le monde, notamment dans l’état de New York et en Chine, où des patients ont déjà reçu le sérum providentiel. La compagnie pharmaceutique japonaise Takeda teste elle aussi la thérapie et espère mettre au point un traitement commercial à base d’anticorps.

« Pour que ce soit efficace, une quantité suffisante d’anticorps doit être administrée.

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