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04 avril 2022
Temps de lecture : 4 minutes

Quels arbres causent le plus d’allergies saisonnières?

Image: Shutterstock

Nos stratégies de gestion des allergies saisonnières sont basées sur des connaissances très lacunaires du potentiel allergène des différents pollens. C’est le temps d’un grand ménage !

Des démangeaisons et picotements aux yeux très vifs, accompagnés de sensations d’aiguilles qui percent le globe oculaire, en même temps que les yeux deviennent extrêmement enflammés et versent copieusement un épais fluide muqueux. […] Vient ensuite l’irritation du nez, provoquant des crises d’éternuements d’une extrême violence [auxquelles] s’ajoutent une sensation d’oppression de la poitrine et une difficulté à respirer… »

C’est en ces termes qu’en 1819 le médecin anglais John Bostock énumère pour la première fois des symptômes qui surviennent chaque année, en juin et juillet, chez un patient qu’il connaît très bien : lui-même. Le court article décrit officiellement ce qu’on appelle aujourd’hui les allergies saisonnières ou rhume des foins. Le médecin torturé explique aussi ne pas trop savoir à quoi sont dus ses malaises estivaux et liste différents traitements qu’il a essayés sans trop de succès, comme les saignées, les bains froids ou l’opium… Il présente alors l’affection comme rare et inhabituelle.

Aujourd’hui, les allergies saisonnières touchent presque 20 % de la population, du moins en Europe et en Amérique du Nord. Et le problème va en s’aggravant.

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