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16 mai 2019
Temps de lecture : 4 minutes

Cancer: où en est la recherche au Québec?

Maxime Dumais, directeur par intérim d’Oncopole a Montreal. Photo: Valerian Mazataud

Première cause de mortalité dans la province, le cancer donne du fil à retordre aux chercheurs. Comment font-ils front vaincre ce tueur?

De consortiums en réseaux, les chercheurs et les médecins s’organisent pour suivre le rythme et rester à l’avant-garde des traitements innovants. C’est dans ce contexte que l’Oncopole a vu le jour en 2017, pour accélérer la lutte contre le cancer et faire du Québec un pôle d’excellence dans le domaine. Nous avons rencontré Maxime Dumais, directeur par intérim de l’Oncopole, pour obtenir un état des lieux sur un sujet qui mobilise 98 équipes médicales spécialisées dans 11 établissements et près de 1 000 chercheurs.

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Québec Science: On parle encore du cancer. Cela a-t-il un sens aux yeux des chercheurs?
Maxime Dumais: C’est important de rappeler que le cancer, ce n’est pas une seule maladie. Il y a plus d’une centaine de cancers. D’un cancer à l’autre, il peut s’agir de maladies très différentes. Rien que pour le cancer du sein, plus d’une dizaine de sous-groupes sont à considérer. Le stade d’évolution aussi est important. Quand on annonce aux gens qu’ils ont un cancer, ils pensent souvent au pire, et on peut les comprendre, mais l’échelle de gravité est en fait très variée.

QS A-t-on plus de chances de survivre à un cancer aujourd’hui qu’il y a 20 ans?
MD Sans aucun doute.

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