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06 juillet 2010
Temps de lecture : 2 minutes

Commotion: En état de choc

Chaque année, 13 000 personnes sont victimes d’un traumatisme crânien au Québec, dont la majorité sur les routes. De la simple commotion au coma profond, les neurologues commencent à comprendre ce qui se passe dans la tête quand ça cogne.

Des ordres sont donnés, des appareils sont mis en marche, beaucoup de monde s’active dans cette salle où la vie et la mort se côtoient derrière des paravents bleu pâle.

Un médecin tente de stabiliser un patient qui vient tout juste d’arriver. Ce dernier s’est fracturé le crâne lors d’une collision à vélo. À l’étage, aux soins intensifs, une infirmière pince la peau d’un homme de 80 ans, dans le coma depuis une semaine, pour déterminer son état neurologique. Il est tombé dans l’entrée de son domicile. Diagnostic: hématome épidural.

Ressent-il la douleur? Le visage de l’homme se crispe, ses pieds se contractent. «Les patients âgés qui ont subi un traumatisme crânien présentent souvent des complications, explique Marc Giroux, chef du service de neurochirurgie à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Mais celui-ci a de bonnes chances de s’en sortir sans trop de séquelles. Il récupère bien et devrait se réveiller bientôt.»

Nous sommes dans l’unité de traumatologie de l’hôpital. Deux mille cinq cents patients y sont admis chaque année, dont plus de 350 sont soignés pour des blessures à la tête.

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