À partir du 13 juillet, le port du couvre-visage, aussi appelé masque artisanal, sera obligatoire dans les transports en commun au Québec. Sur quoi cette décision se base-t-elle? Le masque protège-t-il les citoyens contre le risque d’attraper la COVID-19? La question n’en finit plus d’alimenter les débats depuis le début de la pandémie, mais la tendance est au principe de précaution.
D’un pays à l’autre, les recommandations varient. Certains pays ont imposé très tôt le port du masque partout dans l’espace public, comme le Venezuela et le Vietnam. D’autres, comme la France, l’Allemagne ou encore l’Autriche l’ont rendu obligatoire dans les transports en commun.
L’argument clé reste celui de la protection des autres : beaucoup de personnes ayant contracté le SARS-CoV-2 sont contagieuses avant le début des symptômes et risquent donc de disséminer le virus sans le savoir. Quand on sait que le simple fait de parler, même pour les personnes asymptomatiques ou présymptomatiques , suffit à émettre des gouttelettes contaminées, on comprend qu’une barrière physique puisse limiter les dégâts.
« Les données récentes montrent clairement que la transmission aéroportée peut être efficace bien au-delà de 2 mètres. Des recherches du Massachusetts Institute of Technology, qui ont été répétées dans plusieurs autres études indépendantes, indiquent que la transmission se produit sur plus de 7 m.