Image: Tumisu (Pixabay)
Des chercheurs montréalais lancent une étude internationale pour traiter le stress post-traumatique lié à la COVID-19 à distance.
Malades, personnel soignant, aînés en résidence… pour certaines personnes, la lutte contre la COVID-19 dépasse le simple ennui du confinement : c’est un véritable combat contre la mort. Et comme des soldats de retour du front, ces personnes pourraient vivre du stress post-traumatique.
Mais combien subiront ainsi les impacts psychologiques de la crise? Et est-il possible de les traiter à distance? C’est ce que veut savoir l’équipe du chercheur Alain Brunet, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, en menant une vaste étude internationale sur la question.
« Il y a des gens pour qui la COVID-19 a vraiment été une confrontation avec la mort, que ce soit la leur ou celle de leurs proches. Dans la mesure où vous êtes confronté à ça de façon brutale et inattendue, vous êtes susceptibles de souffrir de stress post-traumatique. Ça peut aussi être le cas si vous avez travaillé dans un environnement où vous étiez entouré de malades ou encore, si vous êtes dans un groupe à risque », énumère-t-il en entrevue.
Les scientifiques ont donc lancé cette semaine une campagne pour recruter jusqu’à 5 000 participants, répartis également dans cinq pays : la Chine, l’Italie, la France, les États-Unis et le Canada.