Photo: Lars Plougmann, Flickr
Québec étudie la possibilité de permett re aux individus de se créer une « bulle sociale » dans une autre phase du déconfinement . Quel est l’impact de ce type de mesure sur une épidémie?
Le droit de retrouver familles et amis, mais en groupes très restreints: voilà le principe des bulles sociales, un déconfinement progressif de la vie privé. Au moins quatre équipes scientifiques dans le monde travaillent sur le sujet. Aucune n’a encore publié de données, même préliminaires.
Cela n’a pas empêché l’Alberta, le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador, où les épidémies sont somme toute contrôlées, d’instaurer une politique des « deux foyers ». Cette dernière permet à deux maisonnées de se côtoyer librement. Les Britanno-Colombiens auront quant à eux la possibilité d’organiser de petits rassemblements de six individus . L’Italie, de son côté, permet à ses citoyens de visiter la famille immédiate et il sera permis bientôt d’accueillir quatre personnes sous son toit (ou mieux, dans la cour) en Belgique. Vous avez hâte, non?
Le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a indiqué à Québec Science que c ette option est « à l’étude », mais que p our l’instant, le maintien de la distanciation sociale demeure essentiel. « La transmission du virus est directement liée aux nombres de contacts entre les membres de la population.