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09 novembre 2020
Temps de lecture : 4 minutes

La crainte d’un vaccin est-elle le prochain défi de la pandémie?

Image: Alexandra_Koch/Pixabay

Depuis le début de la crise sanitaire, d’immenses efforts ont été mis en place pour développer un vaccin. Mais qu’arrivera-t-il si de larges segments de la population le refusent?

Après presque 10 mois de pandémie, la plupart des pays du monde ont été frappés par deux, voire trois vagues du virus SARS-CoV-2. En l’absence de traitements simples et efficaces, les espoirs d’un retour à la vie normale reposent sur le développement rapide d’un vaccin.

Plusieurs pays et compagnies pharmaceutiques sont dans la course, avec une multitude d’études cliniques impliquant des vaccins très différents les uns des autres. Les attentes sont élevées, et chaque interruption ou retard est longuement disséqué par les médias.

Pour être véritablement efficace, un vaccin doit être administré à une proportion importante de la population. Or, avec les mois qui passent, de plus en plus de personnes se montrent hésitantes face à la vaccination contre la COVID-19.

«Au printemps dernier, le désir pour un vaccin était fort dans la population, mais maintenant, on commence à sentir un certain essoufflement, explique Ève Dubé anthropologue et chercheuse à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Cela rend la promotion d’un futur vaccin encore plus difficile.»

Bien avant la pandémie, l’hésitation face aux vaccins était déjà en hausse dans le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs signalé le problème

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