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Q : «Lors d’un récent voyage en Espagne, j’ai souffert de symptômes associés à la COVID-19 (toux sèche, fièvre très forte, courbature et mal de gorge persistant). J’ai consulté et, après quelques jours de médication, j’ai pris du mieux. De retour au Saguenay, j’ai été testé le 23 mars et mon résultat fut négatif. J’ai demandé à l’infirmière si j’avais quand même pu avoir la COVID-19 et en être guéri. Elle ne pouvait me répondre. Alors est-ce que le test détecte le virus si on est déjà guéri ?», demande Mario Hubert, de Laterrière.
R : Le type de test actuellement utilisé est appelé «test PCR», pour polymerase chain reaction (réaction en chaîne par polymérase). Essentiellement, il s’agit d’une technique qui «amplifie» une séquence génétique connue, ici une partie du génome du microbe dont on soupçonne la présence : si la séquence est absente, il ne se passe rien; si elle est présente, alors la PCR en fait des millions de copies, ce qui en facilite la détection. Alors ce test-là détecte uniquement que les virus qui sont présents : si quelqu’un s’en est remis, son corps ne contient plus de virus, donc plus de matériel génétique viral, et le PCR ne «verra» rien.