Le magazine français 60 millions de consommateurs révèle que de nombreux bonbons, gâteaux et desserts glacés contiennent du dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire.
Le hic, c’est que cela fait « des années que l’industrie agroalimentaire assure ne pas utiliser d’ingrédients à base de nanoparticules – à savoir des substances (oxyde de fer, silicium, dioxyde de titane, etc.) dont les plus petites particules ont un diamètre inférieur à 100 nanomètres (nm), soit un dix-millionième de mètre », note le magazine.
Le magazine s’interroge donc sur la transparence des pratiques, sachant que les entreprises agroalimentaires contactées ont pour la plupart affirmé n’utiliser aucun nanomatériau… « Mauvaise foi ou ignorance ? Impossible à savoir », conclut l’article.
Or, l’effet sur la santé des nanoparticules (que ce soit par inhalation ou ingestion) est encore chaudement débattu, faute de données scientifiques solides. En 2006, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane dans le groupe des substances «cancérogènes possibles chez l’Homme (2B)» par voie pulmonaire.
Le dioxyde de titane (TiO 2 ) est l’un des cinq nanomatériaux les plus utilisés dans les produits de grande consommation, dont les crèmes solaires et les aliments.