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« Il y a eu une étude sur un enfant testé positif à la COVID-19 en France qui n’aurait pas transmis le virus. Sachant qu’une étude, qui ne comprend qu’un seul cas, n’a pas grande valeur dans une prise de décision, et que l’on se demande comment gérer la réouverture des garderies et des écoles, est-ce que certains scientifiques ont signifié un intérêt pour réaliser une étude plus étoffée à ce propos? », demande Annie-Claude Lessard, de Québec.
R : L’étude dont vous parlez émane d’un traçage des contacts d’un groupe de gens ayant été infectés à partir d’un cas unique. C’est ce que les épidémiologistes appellent un « cluster » (que l’Office québécois de la langue française (OQLF) traduit par « grappe ») formé à partir d’un « cas index ».
Un adulte infecté à Singapour a ramené le virus dans un chalet dans les Alpes où il y séjourne avec 15 personnes, dont trois enfants d’une même fratrie. Douze des 15 personnes ont été contaminées, dont un seul des enfants. Celui-ci avait une charge virale très faible au moment du test, réalisé 8 jours après le début des symptômes. Difficile de savoir si ses symptômes étaient dus au SARS-CoV-2 puisqu’il était, au même moment, porteur du virus de l’influenza et d’un picornavirus (une famille de virus qui comprend certaines espèces donnant des rhumes).