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Depuis les débuts de la pandémie de COVID-19, les appels à « faire nos recherches » sont légion. S’il est concevable que tout le monde puisse investiguer par ses propres moyens, ce n’est cependant pas aussi simple que le laissent entendre ceux qui proclament avoir fait les leurs.
« Le doute est notre produit , car c’est le meilleur moyen de rivaliser avec cet « ensemble de faits » présent dans l’esprit du grand public », énonçait une note interne rédigée en 1969 par des compagnies de tabac à la recherche de stratégies pour continuer à vendre leurs produits alors que les scientifiques en révélaient la toxicité au public.
Et les grands joueurs de la désinformation ont plus beau jeu que jamais, avec les réseaux sociaux qui sont désormais largement utilisés pour manipuler l’opinion publique de façon délibérée, notamment sur des enjeux politiques, comme le confirme un récent rapport de l’Université d’Oxford . Mais pas exclusivement des enjeux politiques, comme l’a démontré la pandémie …
De nombreuses personnes estiment néanmoins pouvoir faire la part des choses par elles-mêmes. Quelles sont les embûches, défis et limites que croiseront monsieur et madame Tout-le-Monde, en entreprenant la vérification des nouvelles auxquelles ils sont exposés?