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30 mars 2017
Temps de lecture : 4 minutes

La peau que j’habite

Photo: Julia Kaczorowska, projet WZORY

Totalisant 2 m 2 , la peau est le plus grand organe du corps humain. Armure mal aimée, elle est parfois lourde à porter. Des chercheurs viennent toutefois à notre rescousse .

Elle protège notre organisme des infections et des blessures, régule notre température corporelle et synthétise la vitamine D; la peau nous rend de grands services. Pourtant, qui aime la sienne ? Trop pâle ou trop foncée; sèche ou grasse; boutonneuse, fripée, tachetée, plaquée, marquée… Notre cuirasse est souvent une « peau de chagrin ».

L’industrie cosmétique exploite d’ailleurs cette insatisfaction. En 2015, le marché mondial des soins pour la peau valait plus de 127 milliards de dollars US, selon une évaluation de la firme Transparency Market Research. Faramineux !

Et parfois douteux… Ces produits n’ont pas nécessairement tous fait leurs preuves sur le plan scientifique. La « thérapie Dracula », ou traitement par plasma riche en plaquettes, par exemple, est offerte dans des cliniques dermatologiques privées, depuis Los Angeles jusqu’à Montréal. Elle propose de prélever une petite quantité de sang pour produire par centrifugation un plasma à haute concentration en plaquettes. On le réinjecte ensuite là où ça « plisse ». La mixture rafraîchirait l’apparence de la peau en stimulant la réparation des cellules et la production de collagène. Réalité ou chimère ?

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