Les laboratoires Merck se retirent de la course au vaccin contre la COVID-19. Photo: Wiki Armin Kübelbeck
Merck a annoncé la fin des travaux de recherche pour deux candidats-vaccins, dont un que l’entreprise pharmaceutique développait avec l’Institut Pasteur.
Pour ces deux vaccins, l’histoire s’arrête ici. Les résultats des premiers essais cliniques ont été jugés décevants, les vaccins n’ayant pas généré de réponse immunitaire suffisamment forte. En fait, les réponses induites étaient inférieures à celles observées chez les personnes guéries d’une infection naturelle ainsi qu’à celles observées avec les vaccins approuvés (ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna), laissant supposer une faible efficacité.
«À la suite de résultats intermédiaires d’essai clinique de phase I, l’Institut Pasteur arrête le développement d’un de ses candidats vaccins, celui basé sur le virus du vaccin contre la rougeole», a annoncé l’institut français dans un communiqué . Ce dernier poursuit le développement de deux autres vaccins potentiels, un administré par voie nasale et un vaccin à ADN, qui n’en sont toutefois qu’à la phase préclinique.
Le vaccin en question, nommé V591, reposait sur l’utilisation du virus utilisé dans le vaccin contre la rougeole. Ce virus, inoffensif, «véhicule» dans les cellules de la personne vaccinée les instructions pour construire la protéine S du coronavirus.
Merck cesse également les essais avec son vaccin V590, eux aussi décevants après la phase I.