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31 juillet 2020

Neurodégénérescence: quand le cerveau a la tête dure

Image: Shutterstock

L’intestin, ce deuxième cerveau

En novembre 2019, la Chine approuvait un médicament expérimental contre la maladie d’Alzheimer, le premier nouveau traitement à être mis sur le marché depuis 17 ans pour cette affection. Une bonne nouvelle qui a pourtant été reçue avec scepticisme. Il faut dire que le médicament en question, l’oligomannate, est dérivé d’algues et agit… sur l’intestin.

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La jeune pousse chinoise Green Valley qui le commercialise s’appuie pourtant sur des données très sérieuses qui pointent vers un lien entre les bactéries intestinales − le fameux microbiote − et le risque de maladie neurodégénérative. Car le ventre dialogue en permanence avec le cerveau, par des mécanismes encore flous, et peut influencer son fonctionnement.

« De la sclérose en plaques en passant par l’épilepsie, l’alzheimer, l’autisme et le parkinson, toutes ces maladies ont été associées à des altérations du microbiote. Je pense que, si l’on parvient à contrôler le microbiote, on pourra agir sur certains symptômes », avance Dennis Kasper, professeur d’immunologie à la Harvard Medical School, dont le laboratoire s’intéresse aux interactions entre les microorganismes et le système immunitaire.

Le traitement de Green Valley est en cours d’essai clinique de phase III afin de confirmer son efficacité à grande échelle.

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