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17 mars 2021
Temps de lecture : 4 minutes

Pandémie: pourquoi le temps semble-t-il s’écouler différemment?

Illustration: Sébastien Thibault

Ce n’est pas qu’une vague impression : la pandémie a bel et bien transformé notre rapport au temps.

Les journées sont longues, mais les années passent vite, dit l’adage. Surtout en temps de pandémie, ajoute l’auteur de ces lignes. À la mi-mars 2020, des centaines de millions de personnes se sont retrouvées claquemurées afin de freiner la propagation de la COVID-19. Tout à coup, l’humanité a été propulsée contre son gré dans un mode de vie auquel rien ne la préparait : celui du confinement. Aujourd’hui, une année plus tard (déjà), elle se trouve encore isolée chez elle à enchaîner les « dimandredis », ces jours qui finissent tous par se chevaucher et s’entremêler jusqu’à se confondre. Dans ce nouveau paradoxe, le temps est lisse, uniforme ; seul le décompte des cas confirmés, des morts et des personnes vaccinées rythme les jours.

Pourtant, Cronos continue bel et bien sa course inexorable. Le virus, aussi pernicieux soit-il, n’a pas ralenti ou accéléré le passage du temps, confirme le physicien français Étienne Klein, directeur du Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière, de l’Université Paris-Saclay. « Je vous rassure : la crise sanitaire n’a rien changé aux équations de la physique ! Une seconde dure toujours une seconde sur Terre, comme c’est le cas depuis le big bang », indique-t-il en entrevue à Québec Science

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