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08 août 2019
Temps de lecture : 1 minute

Au Québec, des cas d’Ebola sont régulièrement suspectés

La République Démocratique du Congo vit, depuis un an, la deuxième pire épidémie d’Ebola de l’histoire . De son côté, le Québec est prêt à prendre en charge d’éventuels voyageurs qui seraient de retour au pays avec la maladie.

En fait, depuis quelques mois, «nous gérons environ une suspicion de cas toutes les deux semaines, indique Jean Longtin, directeur médical du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), car il y a beaucoup de travailleurs de la santé qui se rendent dans les zones à risque, notamment pour Médecins sans frontières.» Les maladies infectieuses ne connaissent pas les frontières, rappelle-t-il.

Dès qu’une personne est de retour d’une zone à risque pour la maladie à virus Ebola avec de la fièvre et un syndrome grippal, elle est considérée comme potentiellement contaminée. «Les demandes parviennent au LSPQ, où nous avons un médecin de garde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Si le cas est suspect, nous aidons l’hôpital à préparer les échantillons. C’est le personnel du LSPQ qui transporte l’échantillon à l’aéroport pour l’expédier à Winnipeg», explique l’expert.

À Genève, les hôpitaux universitaires (HUG) ont dû prendre en charge un médecin atteint d’Ebola en 2014. C’est dans cette pièce à pression négative que le patient a été soigné. Ici, une infirmière montre l’équipement personnel requis pour s’occuper du malade. Photo: Québec Science .

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