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Votre enfant est agité, peine à écouter les consignes ou semble toujours dans la lune ? Et s’il avait un « TDAH » ?
Cette question, bon nombre de parents se la posent, tant le terme est à la mode. En réalité, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, ce fameux TDAH, touche de 5 % à 8 % des enfants et environ 4 % des adultes.
Bien qu’il existe une liste de critères diagnostiques assez longue, le TDAH se traduit le plus souvent par un déficit d’attention (grande distractivité, difficulté à suivre les consignes, manque de concentration, de persévérance), une impulsivité (agir avant de réfléchir, répondre avant la fin de la question, gestes brusques) et une hyperactivité (agitation permanente, difficulté à tenir en place).
L’hyperactivité peut être absente du tableau : l’enfant peut au contraire être calme, rêveur, introverti. « Pourquoi les inclut-on dans un seul et même trouble ? L’inattention et l’hyperactivité réfèrent à une immaturité ou à un dysfonctionnement des mêmes régions du cerveau, ce qui en fait une seule et même entité diagnostique », rappelle l’Association québécoise des neuropsychologues.
Évidemment, être un peu turbulent de temps à autre ne suffit pas pour entrer dans la catégorie des enfants TDAH. « Tous les enfants peuvent présenter certains de ces symptômes de temps en temps.