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01 octobre 2020
Temps de lecture : 5 minutes

Séance avec un psy pour survivre aux prochains 28 jours

Le confinement du printemps dernier a affecté le moral et les nerfs de plusieurs d’entre nous. C’est donc avec crainte que nous entamons les 28 prochains jours en zone rouge, où des mesures plus strictes sont imposées pour lutter contre la COVID-19. Nous avons appelé en renfort Frédéric Langlois, professeur de psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières, qui s’intéresse aux troubles anxieux et à l’intolérance à l’incertitude.

Québec Science: Depuis mars, nos vies ne sont qu’incertitudes. Pouvez-vous nous aider à y voir plus clair?

Frédéric Langlois: Il y a deux sortes d’inquiétudes: celles qui concernent des problèmes concrets actuels, puis les inquiétudes très éventuelles. En ce moment, il faut se concentrer sur les premières et leur trouver des solutions. Si on règle des problèmes qu’on vit dans la journée même, on a un sentiment de contrôle, ça nous fait du bien.

Par exemple, si on m’a coupé des heures au boulot, j’ai un problème concret d’argent. Au lieu de penser à toutes les conséquences potentielles futures, ou de me demander quand la crise de la COVID-19 va finir, il vaut mieux se concentrer sur la réorganisation du budget à court terme.

On a tous un degré de tolérance à l’incertitude, mais certains d’entre nous sont très intolérants. C’est un processus qu’on voit dans plusieurs troubles anxieux.

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