Pour se surpasser, un athlète doit veiller à s’entraîner physiquement, mais aussi mentalement. Pour cela, il peut compter sur des spécialistes qui s’intéressent autant à son sommeil, à sa motivation qu’à son image corporelle.
Le désavantage du décalage horaire
Les équipes sportives de l’Est, comme les Canadiens de Montréal, sont-elles défavorisées lorsqu’une partie se joue dans un autre fuseau horaire ? C’est ce qu’a voulu savoir Geneviève Forest , directrice du Laboratoire du sommeil de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), qui s’intéresse à l’effet de la perturbation du rythme circadien (communément appelé « horloge biologique ») sur la performance.
En collaboration avec Jonathan Roy, un étudiant à la maîtrise (non, il ne s’agit pas du fils de Patrick Roy !), elle a analysé les liens entre le lieu des matchs et leur issue − victoire ou défaite − chez des équipes professionnelles de hockey, de baseball et de basketball de 2010 à 2015. Leurs constats ? Si le match a lieu dans l’Ouest en après-midi, tout le monde part sur un pied d’égalité, peut-on lire dans leur article publié dans le Journal of Sleep Research en 2017. Mais si la partie a lieu le soir, et toujours dans l’Ouest, l’équipe locale est avantagée. L’équipe de hockey en voyage gagnera 41,6 % des matchs, comparativement à 46,6 % à domicile.