Le stérilet de cuivre est une des méthodes contraceptives les plus efficaces, mais ses effets secondaires découragent parfois son utilisation. Une équipe multidisciplinaire tente de nouvelles approches.
En tant que chimiste spécialiste de la corrosion, Samantha Gateman s’intéresse habituellement à la sécurité et à la gestion des déchets dans le domaine nucléaire. Mais c’est sur un sujet en apparence aux antipodes de son expertise que cette chercheuse de l’Université Western, en Ontario, a récemment publié un article dans la revue Women’s Health , du groupe Nature .
« J’ai trouvé très curieux qu’on utilise encore des stérilets faits en cuivre [un métal qui se corrode], relate la scientifique. Pourquoi pas un autre matériau avec moins d’effets secondaires? Je me suis mis en tête de développer un nouveau type de stérilet. » Dans l’article, elle envisage donc de nouvelles approches aux côtés de spécialistes en biologie, en psychologie et en science sociales.
En matière de contraception féminine, il n’existe pas de solution idéale. Pour celles qui préfèrent ne pas emprunter la voie hormonale, le dispositif intra-utérin (DIU) en cuivre, un petit objet en forme de T inséré dans l’utérus, est toutefois l’une des rares méthodes considérées comme étant hautement fiables. (À noter qu’il existe aussi des DIU hormonaux, dont il n’est pas question ici).