Une personne passe le temps sur son balcon lors du cinfement de mars 2020 en Italie. Photo: MLWatts/Creative Commons
Un confinement, qu’il soit total ou partiel, fait des perdants : ceux qui perdent leur emploi, y laissent leur santé mentale, ou se font « voler » une partie de leur adolescence. Des éthiciens et des spécialistes de santé publique nous aident à peser le pour et le contre.
Au cours des derniers jours, des informations ont circulé à l’effet que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) aurait retourné sa veste pour se prononcer contre les mesures de confinement (en réalité, les propos étaient plus nuancés , mais l’envoyé spécial a bien dit que le confinement ne devait pas être la seule mesure des gouvernements).
Et la déclaration de Great Barrington , signée par des milliers de scientifiques, a fait couler beaucoup d’encre : elle affirme qu’il vaudrait mieux confiner les plus vulnérables et permettre aux autres de reprendre une vie normale pour développer une immunité collective (elle a toutefois été décriée par certains pour avoir été initiée par un groupe de réflexion libertarien).
Dans tous les cas, il est pertinent de se demander : après sept mois de pandémie, pourquoi faut-il encore utiliser cette stratégie qui sert avant tout à «gagner du temps»?
D’abord, précisons qu’il n’existe pas d’études empiriques décortiquant et soupesant tous les effets des mesures de confinement : ce serait un travail titanesque!