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07 juillet 2020
Temps de lecture : 3 minutes

Qui sont les super-propagateurs, ces accélérateurs de pandémie?

Mauvais endroit au mauvais moment: voici ce qui définit le mieux les superpropagateurs. Photo: mauro mora – Unsplash

On les appelle des super-propagateurs, un terme qui, en dépit du superlatif, n’a rien de flatteur. Ces personnes atteintes de la COVID-19 infectent sans le vouloir un nombre important d’individus, le plus souvent lors de rassemblements festifs, familiaux, professionnels ou religieux.

C’est par exemple ce qui s’est passé à Terre-Neuve-et-Labrador. Lors de funérailles ayant eu lieu à St John’s à la mi-mars, un des invités était porteur du virus, et sa présence ce jour-là a eu un effet dévastateur. Au total, 167 personnes ont contracté le virus à cause de ce seul événement – ce qui a représenté plus de 60% de tous les cas de la province, laquelle est maintenant exempte de la maladie.

Partout dans le monde, des événements de super-propagation ont contribué aux flambées épidémiques de COVID-19. L’est de la France, qui a été durement touché, a vu les cas se multiplier à la suite d’un rassemblement évangélique à Mulhouse fin février. Certains des 2000 participants, venus de toute la France et de plusieurs pays d’Europe, ont ensuite essaimé la maladie dans leur région.

En Corée du Sud, c’est aussi un mouvement religieux qui a été le principal foyer de contamination : mi-mars, environ 60 % des 7 500 cas dénombrés dans le pays étaient liés à une secte, l’Église Shincheonji. Dans l’État de Washington, une répétition de chorale

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