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27 octobre 2016

Survivre à sa naissance

Photo: Caroline Hayeur

La médecine permet désormais aux prématurés de 24 semaines de survivre, mais les risques de séquelles graves demeurent. Notre journaliste a passé une nuit à l’unité des soins intensifs néonataux du Centre hospitalier de l’Université Laval où il a découvert un monde rempli d’incertitude, mais aussi d’espoir.

Kelly-Anne est née trop tôt. Trop tôt pour ses minuscules poumons; trop tôt pour tous ses autres organes encore immatures. Alors qu’elle était bien à l’abri dans le ventre de sa mère, la voici, à l’air libre, qui doit se battre à chaque instant pour respirer. Née à 26 semaines et 4 jours, au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), à Québec, elle est extrêmement prématurée.

Un enfant est dit prématuré s’il naît plus de 3 semaines avant terme, soit avant 37 semaines d’aménorrhée (terme qui désigne le nombre de semaines écoulées depuis la date des dernières règles).

Avant 32 semaines, on parle de « grands prématurés » et, avant 28 semaines, de « prématurés extrêmes ». Chaque année, au Québec, environ 8 % des naissances surviennent avant terme, soit spontanément soit à la suite d’une décision médicale, ce qui fait un peu plus de 6 000 prématurés.

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