Illustration: Shutterstock.com. Tatouage réalisé par Babysbabybaby.
Alors que le tatouage a le vent en poupe, les interrogations sur les risques liés à cette pratique s’intensifient. En effet, on sait peu de choses sur la composition et le devenir des encres, qui demeurent à vie dans la peau.
En matière de tatouages, Katleene Desrosiers n’est pas une débutante. Cette soudeuse professionnelle en a « plein » et n’a jamais eu de problème. Du moins jusqu’à l’an dernier, lorsqu’elle a fait une réaction à l’un de ses plus récents dessins. Tracé sur son bras droit, il représente un boxeur moustachu avec deux gants rouges. Des gants qui ont soudainement pris du relief, sous l’effet d’une boursouflure très localisée. « Un an après m’être fait tatouer, j’ai senti que le rouge commençait à piquer. Depuis, ça va, ça vient, mais c’est parfois très douloureux », raconte cette quadragénaire. Selon son tatoueur, elle n’est pas la première cliente à faire une allergie à l’encre rouge – mais il n’a pas assuré de suivi pour autant.
Combien de personnes, comme Katleene, ont de mauvaises surprises à la suite d’un tatouage ? Difficile à dire, car les cas d’allergie ne sont presque jamais signalés par les médecins. Chose certaine, il s’agit de la complication la plus fréquente liée à cette pratique ; et l’encre rouge est celle qui cause le plus de réactions.