Un homme passe un test lors d’un récent exercice de dépistage de masse en Slovaquie. Photo: Pixabay
Pour prévenir la propagation de la COVID-19, il faudrait étendre le traçage de contacts sur six jours, plutôt que deux, affirment des chercheurs de l’Université McGill dans une nouvelle étude.
Au Québec, la Santé publique contacte uniquement les personnes qui ont croisé le chemin d’individus positifs dans les deux jours précédant l’arrivée des symptômes, ou dans les deux jours avant le test pour ce qui est des personnes asymptomatiques. La récente étude québécoise portant sur les infections asymptomatiques affirme qu’il faut remonter plus loin dans le temps pour détecter et isoler tous les cas. Elle a été publiée dans PLOS ONE.
« Il a été démontré que les charges virales des personnes asymptomatiques peuvent demeurer élevées jusqu’à 9 jours, et chez les présymptomatiques, on parle de 6 jours avant le début des symptômes, une période pendant laquelle ils peuvent transmettre le virus, explique la D re Mercedes Yanes Lane, première auteure de l’article. Pour cette raison, si on réalise du traçage des contacts uniquement pour les deux jours précédant le test, il y a une possibilité que des infections secondaires ne soient pas détectées et que nous manquions des contacts ayant été exposés pendant que les gens étaient contagieux. »