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22 avril 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Un seul virus pour rendre malade?

Image: Engin Akyurt/Pixabay

Q: «Un travailleur de la santé régulièrement en contact avec des personnes contaminées risque-t-il, s’il contracte la COVID-19, d’avoir des symptômes plus importants que quelqu’un qui a attrapé la maladie à la suite d’un bref contact avec un individu infecté?» demande Johanne Martin, de Neuville.

De son côté, Pascal Renaud pose une question très reliée : «Suffit-il d’un seul virus pour rendre malade? Autrement dit, y a-t-il un nombre minimum de particules virales à partir duquel on peut être infecté?»

R:  En théorie, un seul virus peut suffire à rendre malade, pour peu qu’il parvienne à infecter une cellule et s’y faire répliquer. En pratique, cependant, les chances sont extrêmement minces, voire négligeables, pour que cela se produise avec une seule particule virale. Car même chez quelqu’un qui n’a pas d’anticorps, le système immunitaire a d’autres moyens de repousser les envahisseurs, et la maladie a de meilleures chances de les contourner s’il y a beaucoup de virus que s’il y en a un seul.

Et puis, les virus ne peuvent entrer dans une cellule que si les protéines à leur surface parviennent à s’accrocher à certains récepteurs spécifiques sur la membrane cellulaire, mais ils sont totalement incapables de bouger ou de se déplacer par eux-mêmes.

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