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03 février 2021
Temps de lecture : 4 minutes

Les variants : pourquoi on en parle, ce qu’on redoute

Au Royaume-Uni, la moitié des cas sont causés par le nouveau variant B.1.1.7. Photo: iMattSmart – Unsplash.

Les « variants », ces versions du SARS-CoV-2 ayant acquis des mutations génétiques favorisant potentiellement leur transmission ou réduisant l’efficacité vaccinale, sont au cœur de l’actualité ces jours-ci. État des lieux.

Trois variants principaux font les manchettes (et sont l’objet de nombreuses prépublications scientifiques), car ils semblent se répandre rapidement dans plusieurs pays. Bien qu’ils possèdent chacun leur identité génétique, ils ont en commun une ou plusieurs mutations qui pourraient leur conférer un avantage évolutif. Ce peut être, par exemple, de faciliter la liaison entre la protéine S (les pics à la surface du virus qui servent à infecter nos cellules) et sa cible (le récepteur ACE2 qui constitue la porte d’entrée de nos cellules).

  • Le B.1.351 (ou 501Y.V2) a émergé en Afrique du Sud. Détecté en octobre 2020, il arbore notamment une mutation appelée E484K qui semble lui permettre en partie d’échapper aux anticorps développés chez les personnes vaccinées ou infectées auparavant par d’autres souches de SARS-CoV-2. Il serait environ 50% plus transmissible que les souches précédentes.
  • Le B.1.1.7 (ou VOC-202012/01) : il aurait émergé en septembre au Royaume-Uni, c’est le mieux étudié de tous. Il pourrait être de 50 à 70% plus transmissible que les autres versions du virus, selon des résultats préliminaires.
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