La biobanque du CIRC contient des collections d’échantillons biologiques issus d’études internationales. Photo: CIRC
Québec Science a visité le Centre international de recherche sur le cancer, en France, une agence onusienne unique en son genre qui s’évertue à répondre aux grandes questions sur le cancer : qui est touché, pourquoi et, surtout, comment prévenir ce fléau ?
L’amiante, on le sait, est cancérogène. Le glyphosate l’est probablement, comme le talc d’ailleurs. Ces mises en garde médiatisées ont été formulées par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dans le cadre d’un programme qui recense et évalue les causes évitables du cancer chez les êtres humains.
Mais le CIRC, ce n’est pas que ça ; cette agence intergouvernementale créée en 1965 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) joue le rôle de locomotive de la recherche sur la prévention du cancer. Ses chercheurs et chercheuses collaborent avec des équipes du monde entier dans l’objectif de réduire le fardeau et les souffrances liés à la maladie.
Cette noble mission a souvent comme point de départ de grandes cuves cryogéniques qui dorment dans le sous-sol du nouveau siège du CIRC, situé au cœur du Biodistrict du 7 e arrondissement de Lyon, en France, à proximité du Rhône. Cette quarantaine de cylindres renferment plusieurs centaines de milliers d’échantillons de globules rouges, de plasma, de sérum et d’autres fluides corporels conservés dans de l’azote liquide, à une température de -196 °C.