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Freiner le vieillissement, prolonger la durée de vie ou même faire rajeunir les organes fatigués : ces rêves de scientifiques un peu fous sont en passe de devenir réalité.
Car les avancées génétiques et moléculaires récentes ont permis de mieux comprendre les mécanismes qui entrainent la dégradation progressive de nos 10 000 milliards de cellules. Sous l’effet du temps, celles-ci cessent peu à peu de se renouveler, leur machinerie interne se dérègle, les déchets s’y accumulent, la qualité de leurs composantes se dégrade.
Peut-on empêcher l’inéluctable ? La tâche, en tout cas, n’est pas facile. Plus la recherche progresse, plus le constat s’impose : le vieillissement résulte d’une intrication complexe de nombreux facteurs, à la fois intrinsèques (notre organisme est « programmé » pour vieillir), et environnementaux (pollution, tabagisme, alimentation, exposition aux UV, etc.). Au total, plus de 300 théories ont d’ailleurs été élaborées pour expliquer pourquoi (et comment) notre organisme vieillit. Impossible, donc, de trouver un seul gène, ou une seule substance, qui pourra garantir la jeunesse éternelle.
Mais voici les pistes que privilégient les chercheurs.
Les promesses des gérontogènes
Les centenaires ont-ils de meilleurs gènes que les autres ? La question taraude les biologistes, qui tentent depuis le début des années 2000 d’identifier les gènes de la longévité, ou « gérontogènes », pour dérober le secret des aïeuls.