Les contes ont bercé son enfance au Sénégal où il est né. Aujourd’hui, il raconte la science, sa muse. Et il s’amuse.
Tout a commencé alors qu’il enseignait la biochimie à l’Université du Québec à Rimouski. Ses étudiants l’ont trouvé tellement drôle qu’ils l’ont inscrit aux auditions d’un festival d’humour. De fil en aiguille, le docteur en océanographie a fini par troquer le sarrau pour la plume. Il est devenu humoriste, conteur et animateur. Sur scène, dans les livres, à la radio; partout, la science l’inspire.
Rencontre avec un homme tellement polyvalent et éclectique qu’il donne le tournis?! Un conteur-né qui s’inspire de tout ce qui bouge et qui, en plus, vous explique le pourquoi et le comment de ce mouvement.
Qu’est-ce que le conte apporte à la science? Pourquoi passer par lui pour en parler?
Parce que le conte entre plus facilement dans le cerveau humain! Je blague, mais j’exagère à peine. C’est probablement parce que, au cours de notre évolution, pendant longtemps – bien avant d’inventer l’écriture–, nous nous sommes raconté des histoires. C’est aussi parce que les enfants apprennent à partir des contes. Le conte touche les gens. C’est simple: tu mets en scène un personnage, tu ajoutes de la chair autour de l’os et tu l’envoies aux gens. Et puis ça marche! Les religions ont compris ça.