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12 septembre 2022
Temps de lecture : 4 minutes

Centre de recherches de Valcartier : la science top secrète

Sur le site du Centre de recherches de Valcartier, un exercice de brûlage de poudres excédentaires d’artillerie a cours sur une table conçue par les équipes scientifiques pour cet usage. L’outil est désormais utilisé par les Forces armées canadiennes. Image : Michel Vigneault, Photographe, VisDoc, RDDC, Valcartier

Le plus grand centre de recherche canadien dans le domaine de la défense est basé au Québec. Visitez-le avec nous.

C’est bien la première fois de ma carrière qu’on m’interdit d’apporter mon enregistreuse, alors que je dois réaliser une enfilade d’entrevues. En fait, personne n’entre au Centre de recherches de Valcartier avec des appareils électroniques personnels, pas même un cellulaire. La règle vaut aussi pour le scientifique en chef de l’établissement, Bruno Gilbert, que je rejoins de l’autre côté du poste de contrôle. Les journalistes sont par ailleurs très rares par ici ; ce serait la première fois depuis une vingtaine d’années qu’un individu de mon espèce franchit le grillage… « On va vous présenter ce qui est de nature publique, prévient M. Gilbert. On ne voudrait pas diffuser des détails sur les vulnérabilités des équipements des soldats, par exemple… » Une occasion d’avoir une idée, bien que très partielle, de ce qui se passe derrière ses portes closes.

Il m’a préparé un programme militaire : tout est réglé au quart de tour. « Vous allez voir : au Centre de recherches de Valcartier, une journée, c’est pas assez ! » lance-t-il, reprenant le slogan du parc aquatique tout proche.

Tout comme ce parc, le terrain du Centre est immense: 16 km2 répartis sur trois secteurs.

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