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17 janvier 2023
Temps de lecture : 2 minutes

Le chou frisé passe difficilement, même chez les fœtus!

Image: Shutterstock; Université de Durham

Le souper avec de jeunes enfants s’accompagne sou­vent de montagnes russes d’expressions faci­ales allant du plaisir jusqu’aux grimaces. Or, si l’on se fie aux images publiées par des scientifiques bri­tanniques, les réactions en lien avec la nour­riture s’observent bien avant qu’un poupon s’assoie dans sa pre­mière chaise haute.

Leur étude, publiée l’automne dernier dans la revue Psychological Science , laisse entendre que les fœtus ont des expressions facia­les marquées et étonnamment distinc­tes selon les aliments auxquels ils sont exposés à travers le liquide amniotique.

À l’aide de l’échographie 4D (une vidéo de quelques minutes du fœtus en trois dimensions), l’équipe de l’Université de Durham a surveillé les réactions de 70 fœtus à 32 ou 36 semaines dans les 20 minutes qui ont suivi l’ingestion par leur mère de gélules de carotte ou de chou frisé ( kale ) en poudre. Les résultats ont ensuite été comparés avec une banque d’images de fœtus n’ayant pas été soumis à l’expérience (le groupe témoin).

L’expérience a montré des visages souriants deux fois plus souvent chez les fœtus des mères qui avaient avalé les comprimés de carotte que dans les deux autres groupes. À l’inverse, les fœtus semblaient faire une moue de dégoût deux fois plus souvent chez les mères ayant ingéré les gélules de chou frisé, qui est amer.

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