Le coyote, originaire de l’ouest de l’Amérique du Nord, couvre aujourd’hui la majeure partie des États-Unis et du Canada. Photo: Jitze.
Le plan de gestion de la présence du coyote en milieu urbain a été dévoilé par la Ville de Montréal le 10 décembre dernier. Le mot d’ordre : faciliter la cohabitation avec les humains.
À l’été 2017, des dizaines de citoyens signalent la présence de coyotes à Montréal, notamment à Ahuntsic, à proximité du parc Frédéric-Back. La présence de cet animal dans les quartiers résidentiels défraie la chronique, d’autant que plusieurs incidents ont été rapportés, dont des morsures d’enfants en juillet 2018. De quoi forcer la ville à mettre sur pied un plan de gestion de l’animal, s’inspirant grandement de ce qui est fait dans d’autres villes nord-américaines.
Ce plan de gestion, qui vient d’être dévoilé, comprend trois volets. Le premier vise l’« acquisition de connaissances » ; le second porte sur de meilleures communications pour favoriser la coexistence entre les citoyens et l’animal ; et le troisième met en place des interventions, c’est-à-dire mener des campagnes d’effarouchement envers les animaux qui semblent trop familiers, capturer et euthanasier les animaux agressifs, ainsi que renforcer les réglementations (notamment sur la gestion des ordures).
Grâce aux signalements des citoyens, la Ville évalue le risque posé par un animal donné en utilisant un système de gradation des comportements.