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15 février 2016
Temps de lecture : 4 minutes

Le sirop d’érable au labo

Antioxydant, antibactérien, anticancérigène… on a  découvert quantité de vertus liées au sirop d’érable.

Il y a  dix ans à peine, on ne savait rien du sirop d’érable. Sinon qu’il accompagne parfaitement crêpes et gaufres.  Il a depuis pris du galon aux yeux des nutritionnistes et des scientifiques. On y a détecté plus de 60 composés qui auraient des propriétés antibactériennes, anticancérigènes et anti-inflammatoires. On le vante aussi pour son faible indice glycémique et comme une excellente source de man­ganèse, et de vitamine B2. Son pouvoir antioxydant serait aussi bon que celui du brocoli et des petits fruits. Le sirop d’érable, un «superaliment»? Un chou­chou de labo­­ra­toire?

Ce nouvel âge du sirop d’érable a commencé en 2004 quand la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a conçu les étiquettes nutritionnelles officielles des produits de l’érable. «Pour établir le tableau des valeurs nutritives du sirop, nous avons analysé des centaines d’échantillons en provenance de différentes régions du Québec. Et constaté alors la présence de vitamines et de minéraux», explique Simon Trépanier, directeur général de la FPAQ.

La découverte a ouvert aux acériculteurs la voie du marketing santé. «Soyons réalistes, vendre du sucre dans les pays développés est difficile, aujourd’hui, en raison de deux enjeux majeurs de santé publique: le diabète et l’épidémie d’obésité.

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