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Des scientifiques sonnent l’alarme : le nombre de têtes total parmi les troupeaux et autres groupes d’animaux qu’ils ont analysés a diminué de 60% depuis 1970. Le principal responsable? Les activités humaines.
Le Living Planet Report 2018 dresse le portrait du monde animal vertébré (mammifères, reptiles, amphibiens, poissons et oiseaux). Ce rapport, publié aux deux ans, est préparé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), un organisme non gouvernemental de conservation. Une cinquantaine de spécialistes ont participé à sa rédaction cette année.
Le rapport repose sur des données liées à 16 704 populations animales à travers le monde qui couvrent 4005 espèces différentes. Soulignons toutefois qu’il y a plusieurs millions d’espèces dans le monde.
Le constat est loin d’être rose : de 1970 à 2014, on a enregistré un déclin de 60% du nombre total de bêtes parmi les populations étudiées, un phénomène particulièrement prononcé en Amérique du Sud et en Amérique Centrale, où il y a eu perte de 89%.
La faune canadienne n’est pas plus à l’abri. La section canadienne de WWF indique que le déclin depuis 40 ans des espèces sauvages à risque est de 28% en moyenne. Le caribou de la toundra, qui vit dans l’Arctique, a connu une chute marquée, particulièrement le troupeau de Bathurst qui « subi une baisse de 96 % depuis 1990».