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07 février 2018
Temps de lecture : 2 minutes

Découverte d’une cité maya tentaculaire enfouie sous la jungle

Site de Tikal, au Guatemala. La jungle alentour camoufle de nombreuses autres constructions mayas. Photo: Benjamin Turquet.

Grâce à des lasers, des scientifiques ont repéré des formes suspectes dans la jungle de la réserve de biosphère Maya, dans le nord du Guatemala. Les bosses, les plateaux, les trous et les monticules sous la canopée se sont révélés être des maisons, des terrasses d’agriculture, des routes surélevées, des palais et… des pyramides.

Ces constructions forment un gigantesque réseau urbain s’étendant sur plus de 2000 km 2 , soit plus de quatre fois la superficie de l’île de Montréal. Certaines d’entre elles étaient déjà connues des archéologues, comme les ruines des cités de Tikal, Holmul ou Witzna, mais la plupart sont de nouvelles prises qui révèlent des connexions entre certaines cités, ou des centres urbains jusqu’à 40 fois plus étendus que ce qu’on pensait.

Le projet a été mené par Pacunam (Fondation pour le patrimoine culturel et naturel des Mayas). Il est soutenu financièrement par la société National Geographic.

La civilisation maya a atteint son apogée vers l’an 800. À partir des preuves archéologiques dont on disposait jusqu’à maintenant, il était estimé que sa population s’élevait alors à 5 millions de personnes.

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