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23 mai 2017
Temps de lecture : 1 minute

Des neurones pourraient-ils nuire à la perte de poids lors d’une diète?

Une étude chez la souris pourrait expliquer la difficulté à perdre du poids lorsqu’on se met à la diète. Ce serait en fait la faute de neurones qui réduisent la dépense d’énergie, donc la perte de poids, lorsque la nourriture se fait rare.

Les chercheurs, qui proviennent de l’Université de Cambridge en Angleterre et du Collège de Médecine Albert Einstein aux États-Unis, ont étudié les neurones AGRP ( agouti-related neuropeptide ) situés dans l’hypothalamus. On savait déjà que lorsqu’ils sont actifs, ils stimulent l’appétit et lorsqu’ils sont inhibés, ils le coupent.

Cette fois, les scientifiques ont mesuré, d’après la température du corps des souris, leur dépense énergétique dans différents contextes de disponibilité de nourriture.

C’est ainsi qu’ils ont montré que les neurones AGRP jouent un rôle majeur chez la souris – qui partage plusieurs similarités biologiques et physiologiques avec l’humain – dans la régulation des calories dépensées.

Lorsque la nourriture est abondante, les neurones enverraient des signaux de faim et permettraient une grande dépense énergétique. Dans les périodes de disette, les neurones calmeraient l’appétit et réduiraient au minimum la dépense en calories, donc en conséquence, la perte de poids.

Un mécanisme qui est fort pratique en temps de famine.

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