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Les collapsologues sont convaincus que notre monde s’écroulera tôt ou tard. Deux auteurs démontent cet argumentaire catastrophiste.
Il y a une vingtaine d’années, l’émission humoristique La fin du monde est à sept heures parodiait la propension des médias à toujours annoncer de mauvaises nouvelles. Aujourd’hui, la collapsologie joue le même rôle en ce qui a trait à l’état de notre planète, mais c’est drôlement plus sérieux. Selon cette « science », qui regroupe entre autres des ingénieurs, des astrophysiciens et des économistes, l’effondrement global, uniforme et synchrone de notre civilisation industrielle est imminent, peut-être même surviendrait-il dans 10 ans. Les sociétés ne seront alors plus en mesure de fournir les services de base comme l’eau potable, la nourriture, les soins. Les populations devront donc se tourner vers de petites unités autonomes pour survivre. Dans Le pire n’est pas certain , les Français Catherine et Raphaël Larrère, respectivement philosophe et ingénieur agronome, rejettent cette vision catastrophiste et rappellent que notre avenir n’est pas écrit d’avance.
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Raphaël et Catherine Larrère Image: James Startt
Québec Science : Pourquoi les collapsologues imaginent-ils le pire ?
Catherine et Raphaël Larrère :