Photo: Louise Bilodeau
À cargaison équivalente, le navire émet moins de gaz à effet de serre que le train ou le camion. Faut-il pour autant augmenter le trafic maritime sur le Saint-Laurent?
À la fenêtre du bureau de Michel Gadoua, un immense navire passe d’un carreau à l’autre. Le président-directeur général de la Société du port de Valleyfield est aux premières loges de la Voie maritime du Saint-Laurent. Bien que ce port soit le dernier sur le fleuve, « On préfère dire ici que c’est le premier! » affirme-t-il.
Chaque année, des centaines de milliers de tonnes de marchandises arrivent à l’un ou l’autre de ses huit quais et en repartent. M. Gadoua pense pouvoir annoncer bientôt la construction d’un nouveau quai pour assurer la croissance du port municipal. « Nos quais sont engorgés, alors qu’on a encore de l’espace terrestre pour l’entreposage », dit-il en pointant, avec un laser, une photo aérienne du site sur le mur faisant face à son bureau.
Quelques dizaines de kilomètres en aval, l’Administration portuaire de Montréal projette elle aussi d’élargir ses horizons en construisant un terminal à conteneurs sur sa réserve foncière à Contrecoeur. À Québec, c’est un nouveau quai multifonctionnel que prévoit le projet Beauport 2020. Le port de Saguenay veut construire un terminal maritime sur la rive nord. Et la liste des projets est encore longue.