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16 février 2017
Temps de lecture : 3 minutes

Faut-il craindre la pilule?

C’est l’une des plus grandes révolutions médicales et sociales du XXe siècle. La « pilule » fait aujourd’hui partie du quotidien de 100 millions de femmes dans le monde.

Pourtant, ses effets secondaires préoccupent toujours les principales intéressées qui se questionnent aussi sur les risques à long terme. Québec Science a fait le tour des recherches sur le sujet pour vous donner l’heure juste.

Quels sont les risques cardiovasculaires ?

Deux études, publiées en 2009 dans le British Medical Journal , ont semé le doute quant aux liens entre les contraceptifs oraux et le risque de caillots sanguins. C’est aujourd’hui confirmé : les pilules dites de quatrième génération Yaz et Yasmin, des laboratoires Bayer, sont associées à un risque accru de thrombose veineuse (caillot bloquant une veine) et d’embolie pulmonaire.

En témoignent les quelque 10 000 procès intentés à ce jour contre la compagnie pharmaceutique, aux États-Unis, par des femmes ayant subi de graves thromboses imputables à cette contraception. Au Canada, ces pilules sont soupçonnées d’avoir entraîné au moins 23 décès et la justice a été saisie en Colombie-Britannique, en Ontario et en Saskatchewan.

Selon un avis de Santé Canada datant de fin 2011, Yaz et Yasmin, qui contiennent un progestatif appelé drospirénone, sont en effet associées à un risque de caillots sanguins de 1,5 à 3 fois plus élevé que d’autres contraceptifs oraux.

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