Les finalistes de l’édition 2025. Photo: Hombeline Dumas
La finale nationale de Ma thèse en 180 secondes, tenue à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec le 7 mai dernier, a rassemblé 22 finalistes venant d’autant d’universités au Canada.
Ce concours organisé par l’Acfas demande à des doctorants et doctorantes d’expliquer en trois minutes ou moins leur sujet de thèse. Les présentations étaient évaluées par un jury qui prenait en compte des critères comme l’éloquence, la clarté des explications, et le respect de la limite de temps.
Comme à chaque édition, les sujets présentés par les finalistes provenaient de tous les domaines de la science, allant de l’utilisation d’IA pour améliorer les services d’urgence à l’attrait poétique inattendu de la lecture de scénarios de film.
Une nanoguerre dans notre ventre
La gagnante du premier prix, Margot Dessartine de l’Université de Sherbrooke, a su transformer ses travaux portant sur des mécanismes moléculaires de bactéries en une véritable saga épique en trois actes.
Elle a raconté que lorsqu’on mange des fruits ou légumes contaminés, des bactéries nuisibles ‒ les bactéries « rouges » ‒ peuvent infiltrer notre intestin et s’attaquer à des bactéries utiles à la digestion qui y vivent ‒ les bactéries « vertes ». En faisant le récit de cette guerre intestinale, Margot Dessartine a présenté les stratégies de combat des deux côtés, qui font l’objet de sa thèse.