Image: Miguel Á. Padriñán/Pixabay
Pour beaucoup d’experts en santé publique, le vaccin contre la COVID-19 est notre meilleure stratégie pour mettre fin à la pandémie. Alors que la mise au point d’un nouveau vaccin prend en général de 10 à 15 ans, des efforts colossaux ont été consentis partout sur la planète pour mettre sur le marché un ou plusieurs vaccins anti-SARS-CoV-2 en moins d’un an (voir COVID-19: la quête accélérée d’un vaccin ). Plus de 150 candidats sont dans la course, dont 62 qui font l’objet d’essais cliniques chez l’humain en date du 17 décembre (et une quinzaine en phase finale).
Pour être homologué, un candidat-vaccin doit d’abord être testé chez des animaux (phase pré-clinique). Si les résultats sont encourageants, on injecte ensuite le vaccin à une cinquantaine de personnes pour s’assurer qu’il n’est pas toxique (phase I). Les essais de phase II (sur 50 à 500 volontaires) servent à confirmer que le vaccin suscite une réponse immunitaire et qu’il est sécuritaire. On détermine aussi le dosage et le nombre optimal d’injections. Viennent enfin les essais de phase III, qui visent à prouver l’efficacité du vaccin chez plusieurs milliers de personnes à risque. Dans le but de compresser les phases de tests, certaines équipes mènent en parallèle les essais de phase I et II ou II et III.