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17 avril 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Retour sur l’histoire des globes terrestres et célestes

Globe terrestre et céleste pour l’éducation du dauphin, Edme Mentelle, Jean Tobie Mercklein, 1786. Paris, BnF, Département des cartes et plans.

Pendant des siècles, les savants se sont représenté un cosmos sphérique. Des globes précieux témoignent de leurs calculs et de leurs observations.

À l’heure où la théorie de la Terre plate fait (encore) des émules, il est utile de rappeler que nos ancêtres avaient compris, dès l’Antiquité, que le monde était sphérique. Aristote avançait d’ailleurs un argument imparable : l’ombre de la Terre sur la Lune pendant une éclipse est circulaire.

Dès le 6 e siècle avant notre ère, l’observation de la voûte céleste conduit les savants grecs à établir une représentation « scientifique » du cosmos, qui dominera pendant des centaines d’années. La maîtrise des mathématiques de la sphère leur permet très rapidement de prévoir les mouvements des planètes et les éclipses de Lune et de Soleil, entre autres.

« Le modèle qui s’impose est celui de sphères imbriquées les unes dans les autres, avec la Terre immobile au centre, entourée d’une sphère portant les étoiles. Comme la position relative des étoiles est fixe, le ciel donne l’impression de tourner autour de la Terre », explique Catherine Hofmann, conservatrice en chef au Département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France (BnF).

2500 ans d’histoire

Elle a mis sur pied une exposition intitulée Le monde en sphère s, qui retrace 2 500 ans de représentations de l’Univers et de la Terre.

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