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05 octobre 2012
Temps de lecture : 2 minutes

Identifier les déterminants génétiques des maladies

ism/spl

Brent Richards
Génétique, assistant professeur à l’Université McGill et chercheur à l’Institut Lady Davis

Chacun ses os

En prenant en compte le génome de leurs patients, les médecins pourraient leur prescrire des traitements préventifs et ciblés contre l’ostéoporose ou le diabète.
Par Ariane Aubin

Placée sous un faisceau de rayons X, la craie donne l’image même de la solidité: dense, opaque, homogène… Elle s’effritera pourtant à la moindre pression, comme les falaises calcaires sous l’effet des marées.Comment expliquer alors que nos os, qui sont composés en majeure partie de calcium – comme la craie –, puissent supporter le poids du corps et résister aux sauts, aux chutes et à différents impacts? Grâce à leur architecture unique et hautement organisée, répond le docteur Brent Richards, assistant professeur à l’Université McGill et chercheur à l’Institut Lady Davis. Une structure à la fois légère et robuste: spongieuse au centre, dense à l’extérieur. Tout cela se modifie toutefois avec l’âge. Maximale vers la fin de la vingtaine, la masse osseuse perd progressivement de sa qualité et de sa densité à mesure qu’un déséquilibre s’installe entre les cellules responsables de la création du tissu osseux et celles responsables de sa résorption (la destruction naturelle et normale de l’os).

Ce phénomène est particulièrement marqué chez les femmes ménopausées, dont la production d’estrogènes se modifie brutalement, affectant le métabolisme de l’os.

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