Des « anomalies thermiques » découvertes sur la grande Pyramide de Gizeh, en particulier sur la face est au niveau du sol, pourraient être le signe de tombes cachées. Cette découverte est le résultat d’un « scan » de la pyramide, débuté le 25 octobre dernier, par des équipes égyptiennes, françaises, japonaises et canadiennes.
Ce projet de recherche, appelé Scan Pyramids , repose sur l’utilisation de la thermographie infrarouge, de la radiographie par muons et de la reconstruction 3D pour tenter de voir « au travers » de la pyramide, construite il y a 4600 ans.
Le but est notamment de comprendre les secrets de la construction de ces monuments, comme Québec Science l’avait expliqué dans un reportage il y a 4 ans ( à lire ici ).
Les premières mesures révèlent pour l’instant une importante hétérogénéité thermique au sein de la pyramide, qui pourrait traduire la présence de cavités, peut-être des chambres funéraires, jamais découvertes.