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30 juillet 2010
Temps de lecture : 1 minute

Le bâton ou la carotte?

Il y a deux façons de convaincre les compagnies pharmaceutiques de faire plus d’essais cliniques sur les enfants: l’argent et la loi.
Aux Etats-Unis, les compagnies pharmaceutiques qui font l’effort de mener des essais cliniques sur le enfants ont droit à une récompense: six mois supplémentaires d’exclusivité commerciale pour leur médicament. Cela peut représenter des ventes de plusieurs millions de dollars.

La Food and Drug Administration a aussi le loisir de forcer une compagnie à faire des tests sur des enfants, quand elle juge qu’un médicament peut leur être utile. Si l’organisme gouvernemental dispose de ces pouvoirs, c’est qu’une loi, adoptée il y a une dizaine d’années, les lui accorde. Cette loi s’appelle la Pediatruc Rule .

En Europe aussi, on utilise le bâton.
Depuis 2007, une compagnie pharmaceutique qui désire faire approuver un nouveau médicament doit fournir un Plan d’investigation pédiatrique (PIP), qui décrit comment elle s’assurera de la sécurité et de l’efficacité de sa molécule chez les enfants.

« Le Canada est en retard », estime le docteur Stuart MacLeod, directeur du Child and Family Research Institue à Vancouver, et grand expert de la pharmacovigilance pédiatrique au pays.

Ici, aucune loi n’oblige les fabricants à tester leurs pilules sur des enfants.

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