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16 novembre 2017
Temps de lecture : 4 minutes

Le casse-tête des services de garde

Vingt ans après la création des centres de la petite enfance (CPE), le réseau de services de garde est devenu disparate au point où le gouvernement du Québec étudie un projet de loi pour encadrer son développement et assurer sa qualité éducative. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Tous les espoirs étaient permis lors de la création des centres de la petite enfance, en 1997. Pauline Marois, alors ministre de l’Éducation et de la Famille, reprenait l’idée du Chantier de l’économie sociale d’expérimenter des centres intégrés de services à la petite enfance avec des places en garderie à tarif réduit. Ambitieuse, la ministre souhaitait appliquer cette solution à grande échelle : toutes les garderies sans but lucratif de la province seraient transformées en CPE et leurs places coûteraient 5 $ par jour. L’objectif était d’offrir 200 000 places à ce tarif universel avant 2006.

Vingt ans plus tard, le réseau des CPE s’est déployé, mais d’autres types de garderies se sont multipliés en parallèle. Ainsi, un enfant ne recevra pas le même service selon la porte devant laquelle ses parents le conduiront le matin.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Après leur implantation, victimes de leur succès, les CPE voient leur liste d’attente s’allonger. En guise de solution, le gouvernement libéral de Jean Charest, élu en 2003, hausse les tarifs à 7 $ en 2004.

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