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12 octobre 2017
Temps de lecture : 1 minute

Le mystère du fruit qui pue enfin révélé

Les gènes responsables de l’odeur très forte dégagée par le durian ont été identifiés, révèle une étude asiatique.

Ce n’est pas une coïncidence si c’est à une équipe de chercheurs de Singapour, de Hong Kong et de Malaisie que revient le mérite d’avoir séquencé le génome du « roi des fruits ». Très prisé dans le Sud-est asiatique, où l’on en fait la culture, le durian s’y retrouve régulièrement sur les tablettes des supermarchés.

Paradoxalement, c’est aussi dans cette région du monde que ce fruit de la taille d’un ballon de football américain est interdit dans les lieux publics, les hôtels ou les transports. Au banc des accusés : l’odeur sulfureuse qu’il dégage une fois découpé, rappelant celle « des excréments de porc, de térébenthine et d’oignons, le tout garni par une vieille chaussette » (merci, Wikipédia).

Coupables!

Dans leur étude parue cette semaine dans la revue Nature Genetics , les scientifiques du Centre national du cancer de Singapour se sont tout particulièrement intéressés à l’ADN du Musang King, une des trente espèces connues de durian. En tout, ils ont cartographié pas moins de 46 000 gènes, ce qui leur a permis de retracer ses origines jusqu’à la famille des plantes du cacao, il y a 65 millions d’années.

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